« To Tama »

(Le Voeu d’Evagoras)

Georges Corraface dans le rôle d’Evagoras.
Autres rôles principaux : Valeria Golino, Elias Aletras, Yannis Voglis, Popi Avraam, Nana Georgiou, Stephania Pantzi.
Réalisé par : Andreas Pantzis.
Produit par : Stephania Film Productions Ltd.
Distribué par : Greek Film Center.
Date : 2000.
Prix : Cologne Mediterranean Film Festival (meilleur acteur : Georges Corraface, prix du jury : Andreas Pantzis) – Thessaloniki Film Festival (meilleur acteur : Georges Corraface, Fipresci Prize – Special Mention : Andreas Pantzis) – Cairo International Film Festival (Golden Pyramid : Andreas Pantzis).

28 octobre 1940. Dans un village de l’ouest de Chypre, Evagoras, le fils du pope, se prépare au grand départ. Il a fait le voeu de traverser à pied toute l’île jusqu’au monastère de Saint Andreas à l’extrémité de la pointe orientale si ses prières pour avoir un garçon étaient exaucées (après avoir eu cinq filles). L’émotion est à son comble car les routes ne sont pas sûres, les pièges nombreux et l’on vient d’apprendre que, ce matin même, Mussolini a attaqué la Grèce, précipitant le monde grec dans la guerre mondiale.

En plus, il pleut ! Mais on ne plaisante pas avec un voeu et il faut être sûr d’arriver à temps pour la fête du Saint, dans un peu plus d’un mois. Evagoras quitte donc, pour la première fois de sa vie, le village avec son âne, Mavromoundi, chargé de victuailles et d’offrandes pour le Saint de la part des villageois.

Tandis que les forces grecques résistent contre les attaques de l’armée fasciste, Evagoras va lutter avec les notions de bien et de mal et essayer de résister aux tentations dans son voyage, car il faut arriver pur à son terme. Il va rencontrer toute sorte de gens, des pilleurs de tombes, des voleurs, un militant communiste, une femme qui le supplie de la sauver de la répudiation en lui faisant un enfant.

Malgré lui, il commettra presque tous les péchés, mais toujours avec l’intention de faire le bien. Quand, après bien des mésaventures, il parvient au lieu de pèlerinage, chargé lui-même comme un âne (Mavromundi, épuisé, a été emporté par une maladie) et le coeur (presque) pur, sa vision du monde a radicalement changé !